REVOLVER DUMONTHIER à broche
REVOLVER DUMONTHIER à broche
Longueur : 245mm
Calibre : 9mm
Marquages : DUMONTHIER n°5320
Vers 1870
Revolver six coups en acier, à broche, fonctionnant à simple et double action. Arme numéroté « 5320 », signée sur la gauche de l’arme au niveau de la console ‘DUMONTHIER – B.S.C.D.G’. Barillet poinçonné dans un cartouche de la lettre ‘E’ surmonté d’une tête de lion stylisée, correspondant au poinçon d’épreuve. Portière de chargement sur le côté droit, pivotant, faisant sûreté. Queue de détente pliante. Baguette d’éjection latérale. Détente escamotable, crosse en loupe de noyer avec anneau.
Joseph Célestin Dumonthier, armurier à Paris à partir de 1840. Dans un premier temps spécialisé dans les armes combinées il se penchera par la suite sur la création d’un nouveau revolver à broches muni d’un système de sécurité original associé à une poignée monobloc.
REVOLVER A BROCHE de luxe en coffret
REVOLVER A BROCHE de luxe en coffret
Longueur : 200mm Canon : 85mm
Calibre : 7mm à broche
Fin XIXe.
Métal bronzé, fine gravure florale sur la carcasse et le barillet avec incrustation or du plus bel effet. Détente repliable, crosse ronde aux plaquettes ivoire. Dans son coffret carton gainé de velours rouge. Joli petit revolver de luxe.
REVOLVER LEFAUCHEUX canon long
REVOLVER LEFAUCHEUX canon long
Longueur : 260mm Canon : 145mm
Calibre : 7mm à broche
Marquages : LEFAUCHEUX + poinçons de Liège
Fin XIXe.
Bâti poli gris décoré de rinceaux gravés, barillet bronzé avec le même décor, beau marquage du fabricant. Canon long de 14,5cm et plaquettes de crosse en bois vernies, détente fixe sous un large pontet.
Eugène Lefaucheux (1832 – 1892) armurier prestigieux indissociable de la percussion à broche dépose son premier brevet le 15 avril 1854 qui donnera naissance à son fameux revolver à broche.
REVOLVER LORON
REVOLVER LORON
Longueur : 290mm
Calibre : 9mm à broche
Marquages : 919 LORON BREVETE
Fin XIXe.
Métal poli avec superbe gravure de feuillage. Barillet bronzé avec décor gravé. Bon marquage du fabricant. Canon octogonal avec gros cran de mire. Un levier latéral permet de faire glisser le canon et le barillet vers l’avant. Détente pliante. Belles plaquettes bois.
Pierre Antoine Loron s’établi au 24 rue des bons enfants à Versailles en 1843. Originaire de Cheratte, dans la banlieue de Liège, l’homme est un inventeur. On lui doit un fusil hammerless, breveté le 4 janvier 1847 et un pistolet de salon (brevet du 18 août 1854). Il participe aux expositions de Paris de 1844, 49 et 55. Cependant sa situation financière ne semble pas lui convenir et il rejoint la Belgique en 1856 où il dépose 11 brevets jusqu’en 1880. Son fils Calixte Henri, né à Versailles en 1843, après son apprentissage à Cheratte, poursuit sa formation à saint Etienne. Il s’établit dans cette ville où il signe ses réalisations » Loron & Cie « . Il s’y marie en 1872. Il semble que le fils commercialisait les armes de son père en France. Le revolver Loron se présente comme un concurrent du revolver Lefaucheux, son coût le destinait à une clientèle fortunée.
PISTOLET QUEEN ANN à baïonnette lançante
PISTOLET QUEEN ANN à baïonnette lançante
Longueur : 205mm
Silex
Marquages : NICHOLSON WHITBY
Fin XVIIIe.
Coffre avec décor de drapeaux, signé « Nicholson Whitby ». Chien à espalet, sûreté poussoir. Canon lisse à balle forcée avec baïonnette lancée par l’action du pontet. Bonne crosse bois.
Le Queen Anne est un pistolet d’origine Anglaise apparu autour des années 1730. Il fut utilisé sous le règne de la Reine Anne d’où son nom.
POIVRIERE QUATRE CANONS A PERCUSSION
POIVRIERE QUATRE CANONS A PERCUSSION
Longueur : 215mm
Calibre : 11mm
Marquages : canons numérotés de 1 à 4 – Poinçon de St Etienne
4 Canons tournants. Détente fermée formant percuteur par en dessous
Milieu XIXe.
Une poivrière est un type d’arme à feu à canons tournants, sorte de revolver avec un barillet très allongé dont chacune des quatre à six chambres (parfois huit, voire plus) fait directement office de canon. Le bloc-canon est constitué soit d’un cylindre de métal percé de tubes, soit de canons indépendants soudés autour d’un axe (Mariette). Les premiers modèles, apparus vers 1820, se manœuvraient à la main. Pour tirer, il fallait placer le canon devant le chien unique en le faisant tourner comme une poivrière, d’où le nom qu’on leur a donné.
DOUBLE DERRINGER REMINGTON
DOUBLE DERRINGER REMINGTON
Longueur : 123mm
Calibre : 41RF
Marquages : REMINGTON ARMS CO., ILION, N.Y.
Plaquette bois de cerf
Type 2 : Fabrication de 1888 à 1912
Utilisé par les gambler et le juge Roy BEAN car ils constituaient des armes idéales de défense pour les cas d urgences: emergency-gun, très efficace en combat rapproché (jusqu’à cinq mètres). D’un maniement aisé et si petit que l’on pouvait les dissimuler dans les poches d un gilet, charge et projectile répondaient à toute les exigences. L’impact était si fort qu’une fois touché on était dans l’impossibilité de riposter. Le projectile ne traversait jamais le corps mais restait fiché à l’intérieur,
de sorte que dans une foule, personne d’autre n’était en danger. Le plus rapide était le Remington à double canons, il fut fabriqué à plus de 150000 ex de 1866 à 1935 dans les cal 41 à percussion annulaire et 38 percussion centrale. L’arme pesait 311g et les canons avaient trois pouces de long (7,6 cm).
PAIRE DE PISTOLETS XVIIIe DOUBLES
PAIRE DE PISTOLETS XVIIIe DOUBLES
Longueur : 290mm
Silex
Marquages : Jean CUNET St Etienne
XVIIIe.
Canons damas, les platines sont signées « Jean Cunet » d’un côté et «St Etienne» de l’autre. Garnitures bronze. Utilisés pour la vénerie ou voyages.
Plus de la moitié des pistolets à silex à deux canons en table ont été produits en France, surtout à Paris et à Saint- Etienne, mais également dans d’autres villes comme Avignon, Langogne, Montluçon, Nantes et Nîmes. C’est normal puisqu’au XVIIIème siècle, la France dominait nettement la conception et la production des armes à feu portatives, pour toute l’Europe. A Paris, presque tous les arquebusiers de l’époque ont fabriqué des pistolets à deux canons en table et, curieusement, au moins cinq étaient des fournisseurs du Roi : Pierre Puiforcat (premier arquebusier de Louis XV), Charles Simon (arquebusier de Louis XVI et du Comte d’Artois), Fillon (arquebusier de Louis XVI), Jean Lepage (arquebusier de Paire de pistolets Louis XVI, puis de l’Empereur), enfin, Nicolas-Noël Boutet (Arquebusier ordinaire de sa majesté Louis XVI »). A Saint-Etienne, la plupart des grands fournisseurs d’armes ont signé les platines de pistolets à deux canons juxtaposés, dont Claude Coignet, Jean Cunet, Joseph Dumarest, Jovin père et fils, Joseph Lamotte, Penel frères et Antoine Robert.
Leur destination pour les modèles longs, selon leur décoration et leur mode de présentation, ils peuvent être destinés :
-soit à des officiers, et dans ce cas ces pistolets portent sur les canons ou les platines des trophées militaires (armes, drapeaux, tambours…)
– soit à des chasseurs : ce sont les classiques armes de vénerie (de gros calibre), portant souvent des décors cynégétiques. Les uns et les autres sont rarement en boîte, car ces pistolets étaient destinés à être portés dans des fontes.
-soit à des voyageurs : ils sont peu décorés et sont souvent présentés dans des coffrets plus ou moins rustiques.
Il ne s’agit certainement pas de fabrication en série, mais plus probablement de commandes à l’unité particulièrement soignées et personnalisées. Rares sont les armes de ce genre qui ne portent pas une signature ; quatre-vingt-dix pour cent d’entre elles sont signées sur les platines ou les canons par un maître arquebusier reconnu.
PETIT PISTOLET SILEX D’OFFICIER DE MARINE ANGLAIS
PETIT PISTOLET SILEX D’OFFICIER DE MARINE ANGLAIS
Longueur : 200mm
Marquages (platine signée): KETLAND & Co
Canon dévissable à balle forcée
Garnitures laiton
Première moitié du XVIIIe
Thomas Ketland et co. est un fabricant d’arme à feu de Birmingham. Il a lancé son entreprise autour de 1760, puis étendu sa production dans le marché export autour de 1790, il est mort en 1816. Son activité a continué jusqu’à sa faillite en 1831.
PISTOLET de voyage (ou carrosse) à SILEX
PISTOLET de voyage (ou carrosse) à SILEX
Longueur : 165mm
Silex
Milieu XVIIIe.
Pistolet de poche fait sous le règne de Louis XV pour la défense des voyageurs de qualité à l’époque des bandits de grands chemins.
PISTOLET de voyage (ou carrosse) à SILEX
PISTOLET de voyage (ou carrosse) à SILEX
Longueur : 175mm
Silex
Milieu XVIIIe.
Pistolet de poche fait sous le règne de Louis XV pour la défense des voyageurs de qualité à l’époque des bandits de grands chemins.
REVOLVER COLT OPEN-TOP POCKET
REVOLVER COLT OPEN-TOP POCKET
Longueur : 145mm
Calibre : .22
Marquages:
COLT’S PT.F.A.MFG.C°
HATFORD CT. U.S.A.
Variante à chien à haute crête. Barillet à 7 coups. Armature laiton avec restes de nickelage, canon et barillet acier patinés gris avec d’excellents marquages, plaquettes d’origine en très bon état.
Le revolver Pocket Open Top fut inauguré fin 1870 et mis en vente au début de 1871. L’Open Top fut le premier colt à 7 coups et le premier également, parmi les armes à cartouches métalliques de la firme, à atteindre des ventes impressionnantes, puisqu’il fut fabriqué et vendu à 110000 exemplaires de 1871 à 1877.
REVOLVER SMITH & WESSON N°1 Third issue
REVOLVER SMITH & WESSON N°1 Third issue
Longueur : 170mm Canon : 81mm
Calibre : 22 short
Capacité : 7 coups
Marquages : SMITH &WESSON SPRINGFIELD, MASS. PAT.
Apr. 3.55 July 5.59 Dec. 18.60
N° série : 40216
Plaqué argent gravé, crosse en forme de bec de corbin, plaquettes nacre, canon rond à bande évidée, barillet cannelé, platine simple effet, détente encastrée quadrillée (mexicaine).
C’est le dernier S. & W. de la première génération, fabriqué de 1868 à 1881. Petit revolver facile à cacher dans les poches des citadins du continent nord-américain.
REVOLVER VELODOG
REVOLVER VELODOG
Longueur : 130mm
Calibre : 6mm velodog
Marquages : poinçons de liège
Fabrication fin XIXe. début XXe.
On conseillait à la fin du 19eme siècle à tout bon cycliste d’emporter un équipement de base (complet de rechange, linge et chaussure, trousse à outils, lot de pièces détachées, lanterne à huile ou à bougie, etc..) auquel il faut ajouter les objets que l’on doit toujours garder sous la main. On ornait pour cela le guidon de multiples petits supports recevant porte montre, porte-carte, petite longue vue, et…une cravache et un révolver (ces deux derniers étaient indispensable pour chasser les chiens qui avaient une attirance particulière pour les mollets des cyclistes). Le revolver était alors un élément indispensable au cycliste, conservé toujours à porté de main pour repousser l’assaut des chiens réfractaires à la cravache (la cartouche étant la précaution de la dernière chance pour se débarrasser de ces « sales bêtes »). On conseillait d’ailleurs sur certains parcours comme les boulevards extérieurs de Paris à la nuit tombée de charger ces revolvers avec 4 à 5 cartouches à balle pour se protéger des bipèdes dangereux présents en ces lieux. Donc le revolver était autour de 1900 un équipement indispensable du cycliste qu’on achetait aussi bien chez l’armurier que chez le marchand de vélo qui présentait en rayon un certain choix de modèles prétendu conçus pour les cyclistes, tel le « Revolvélo », simple bulldog de calibre 320 mais se voulant à vocation « Petite Reine », ou Vélo Dog, calibre de 6mm, crée pour réduire les dimensions des armes de poche.
STEVENS NEW MODEL POCKET RIFLE n°40
STEVENS NEW MODEL POCKET RIFLE n°40
Longueur avec crosse : 530mm
Calibre : 25 Rim Fire
Marquages : STEVENS CAL 25 N°19356
Pistolet de tir à un coup fabriqué entre 1896 et 1916
Bâti rond nickelé, superbe canon de 15 pouces au bronzage parfait et intérieur miroir, équipé avec hausse réglable rabattable. Jolies plaquettes en noyer un peu rouge, avec sa crosse squelette démontable. Arme magnifique très rare dans cet état neuf.
Joshua Stevens crée le verrouillage commandé par un bouton sur le coté de la carcasse sur les pistolets à canon basculant de la marque. Ces pistolets de tir bénéficient de la promotion des grands tireurs de l’époque.